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Cela fait maintenant trois années depuis que le Conseil des Droits de l’Homme a adopté la 1ere résolution sur les Droits Humains, l’orientation sexuelle et l’identité de genre. Alors que les violations continuent à se perpétrer dans tous les régions du monde, le Conseil ne s’est pas encore engagé dans une résolution de suivi.
A l’occasion de cette session du Conseil des Droits de l’Homme nous avons l’opportunité de construire un momentum et de soutenir le changement. La déclaration des NGO suivante presse le Conseil à agir maintenant pour la fin de la violence et de la discrimination vécue par les personnes LGBTI autour du monde. Avec votre soutien, nous permettrons à cette déclaration d’avoir un impact maximal.
Diffuser sur twitter et faceboook le hashtag #ItsTimeHRC
La déclaration a été lue le mardi 24 Juin. Vous pouvez suivre les débats du Conseil en utilisant le hashtag #HRC26 (et souvenez vous d’utiliser le #ItsTimeHRC si vous twittez au sujet des questions LGBT).
Merci de votre participation et de votre soutien.
[Le formulaire web est maintenant fermé.]
Voir la version finale de la déclaration lue, ainsi que la liste complète des signataires ici (PDF)
Déclaration conjointe des ONG
Conseil des droits de l’homme, juin 2014
Merci, monsieur de Président,
Je fais cette déclaration au nom de [inscrire le nombre et la description générale des signataires].
Trois ans auparavant, ce Conseil a adopté sa première résolution sur l’orientation sexuelle, l’identité de genre et les droits de l’homme. Cependant, de par le monde, des membres de nos communautés subissent encore la violence et la discrimination en raison de leur orientation sexuelle, leur identité de genre et d’expression ou de leur statut inter-sexe.
Pour beaucoup parmi nous, ces questions sont inextricablement liées à des questions plus larges d’égalité hommes/femmes, d’autonomie sur nos corps et nos vies, de droits sexuels et de droits à la santé reproductive, de même qu’à l’intersectionnalité et la multiplicité des discriminations sur des fondements tels que la classe sociale, la pauvreté, le travail du sexe, la religion, la race, le statut sérologique ou le handicap.
Dans trop de pays, nous faisons face à des violations majeures des droits humains ; nous subissons la pénalisation – héritée de l’ère coloniale –, qui va souvent jusqu’à la peine de mort, nous sommes assassinés impunément, les lesbiennes sont sujettes au viol et au mariage forcé ; l’infanticide, la dé-sélection génétique, la stérilisation forcée et la mutilation génitale sont les vécus ordinaires des personnes inter-sexe ; et les personnes transgenres sont avilies, battues et soumises à la stérilisation, leurs identités étant la plupart du temps non reconnues par les États.
On nous refuse l’accès à la santé et à de nombreux traitements essentiels ; nous subissions quotidiennement la discrimination au travail, dans l’accès à l’éducation et au logement. Dans de nombreux pays, notre travail de défenseurs des droits humains est obstrué, interdit et attaqué parce que nous militons aussi pour les droits LGBT. Nos droits à nous réunir pacifiquement sont si souvent attaqués et l’on cherche à museler nos voix.
Il y a aussi de bons côtés dans toutes les régions du monde. Nous applaudissons, par exemple, l’adoption récente par la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples d’une résolution historique sur « la Protection contre les violences et les autres violations des droits de l’Homme en raison de l’orientation sexuelle réelle ou supposée des personnes ou de leur identité de genre », et l’adoption ce mois-ci de la résolution sur « Les Droits de l’homme, l’orientation sexuelle et l’identité de genre et d’expression » par l’Organisation des États Américains.
Le Conseil des droits de l’homme doit aussi jouer son rôle. Ces violations sont systémiques et exigent une réponse systémique. Le Conseil doit adopter une résolution qui prévoit un suivi régulier, un dialogue constructif et une attention à la fois continue et systématique en ce qui a trait aux violations de droits humains basées sur ces motifs.
Comme l’a cité Ban Ki-Moon, secrétaire général de l’ONU, au Conseil en mars 2012 : « Le moment est arrivé ».
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