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Panel de discussions

Les droits de l’homme et le VIH/sida

Ayu Oktariani, Responsable de la campagne d’information, Indonesia AIDS Coalition, a poussé pour une pleine reconnaissance des droits de l’homme dans les programmes et politiques sur le sida. La communauté lesbienne, bisexuelle, gay et transgenre vit encore dans la peur, et la criminalisation des usagers de drogues doit être éliminée.

Dainius Puras, Rapporteur spécial sur le droit de chacun au plus haut standard possible de santé physique et mentale, a souligné le rôle des lieux de soins de santé, en raison de leur position comme espaces où des populations clés peuvent avoir accès aux services et à l’information dont elles ont besoin. De par le monde, les gens subissent diverses formes de discrimination dans le domaine des soins de santé, en raison de la race, du genre, du statut socioéconomique ou de l’orientation sexuelle, entre autres.

Durant la discussion qui s’ensuivit, des intervenants ont souligné l’importance de combattre le VIH/sida par une approche multisectorielle basée sur les droits de l’homme, en s’attaquant à la discrimination et à la stigmatisation des communautés les plus vulnérables, y compris les femmes, filles, lesbiennes, gays, personnes bisexuelles et transgenres, de même que les usagers de drogues et les prisonniers. Plusieurs intervenants ont dit que la Déclaration politique de 2011 demeurait le cadre de travail reconnu internationalement pour le VIH/sida puisqu’elle réaffirme les droits souverains des États Membres et le besoin pour tous les pays de mettre en œuvre les engagements et promesses compatibles avec les lois nationales.

Luiz Loures, directeur général adjoint, Programme conjoint des Nations Unies sur le sida (ONUSIDA), a dit que le paradoxe du sida était plus global que jamais. La géographie demeure moins importante maintenant. Ce qui le définit, c’est : qui vous êtes, quels sont vos options, où vivez-vous, votre genre et votre orientation sexuelle. Si vous êtes gay, prisonnier ou travailleur du sexe, vous êtes plus affectés.

Parlant au nom du Groupe arabe, le Koweït a dit que la Déclaration politique sur le VIH et le sida réaffirmait les obligations des États à remplir leurs devoirs et droits à cet égard, et soulignait l’importance du rôle de la famille, ainsi que les aspects culturels et moraux de la lutte contre le VIH/sida. Cette Déclaration jouit d’un consensus international.

L’Union européenne a dit qu’il était vital d’adopter une approche basée sur les droits de l’homme pour le VIH/sida. Une telle approche comprend l’accomplissement des droits de tous sans discrimination, l’offre de tests gratuits, l’accès aux médicaments antirétroviraux, la promotion de l’égalité de genre et de la responsabilisation des enfants, ainsi que l’accès aux droits sexuels et reproducteurs.

Le Portugal espère que le Conseil des droits de l’homme enverra un message clef à la prochaine réunion du Groupe de haut niveau sur le VIH/sida du Secrétaire général, à New York, soulignant les aspects clefs des droits de l’homme dans la lutte contre le VIH/sida. Le but est d’éliminer toutes les formes de discrimination, de stigma et de violence associées avec la maladie.

L’Égypte a dit que la Déclaration politique de 2011 demeurele cadre de travail reconnu internationalement sur cette question. Il ne faut pas abuser des efforts d’éradication du VIH/sida pour promouvoir « des normes sociales controversées » telles que l’orientation sexuelle et la décriminalisation de l’abus des drogues, car cela pourrait affaiblir le partenariat global pour atteindre un objectif commun.

L’Estonie a dit que la situation des groupes vulnérables, comme les lesbiennes, les gays, les personnes bisexuelles et transgenres, avait empiré dans l’Ukraine occupée par la Russie, spécialement en Crimée, le tout résultant en un accès limité au traitement du VIH, ainsi qu’aux droits sexuels et de reproduction.

L’Iran a dit que sa réponse nationale avait réduit la stigmatisation et la discrimination, et avait démontré qu’une approche communautaire pouvait attirer des ressources nationales et internationales pour faciliter l’atteinte des objectifs de prévention, de traitement, de soin et de support.

L’Uruguay a dit que l’importance de travailler ensemble pour trouver des réponses efficaces était cruciale. Il faut s’occuper de la discrimination et les femmes, enfants, lesbiennes, gays, personnes bisexuelles et transsexuelles doivent être priorisés.

Nana Oye Lithur, ministre responsable du Genre, des Enfants et de la Protection sociale au Ghana, a cité la Commission africaine des Droits de l’homme et des Peuples pour dire que les groupes les plus vulnérables étaient privés de la protection requise. Au Ghana il y a eu une réponse positive parce que le gouvernement place constamment les droits de l’homme au cœur de sa stratégie sur le VIH/sida. Ceci était un message pour l’Afrique puisqu’elle est la plus touchée par le VIH. La maladie est définie par l’inégalité de genre, la stigmatisation et l’orientation sexuelle. La région de l’Afrique doit aborder ces questions en s’attaquant à des sujets clés comme le genre et la population lorsqu’il y a des dimensions traditionnelles. Ce qui est impératif, c’est sauver des vies.

Au nom de plusieurs ONG[1], International HIV/AIDS Alliance a dit que 52 organismes du VIH et des droits de l’homme appuient notre déclaration, demandant aux États d’adopter quatre engagements, dont l’élimination des législations qui criminalisent les personnes vivant avec le VIH ou en étant affectées.

Les droits de l’homme dans le courant

Le Secrétaire général Ban Ki Moon a dit que, tout au long de son mandat, il avait parlé constamment de droits pour tous, sans égard à leur ethnicité, religion, handicap, caste ou autre distinction. Dans plusieurs pays, les lesbiennes, gays, personnes bisexuelles, transsexuelles et inter-sexe sont sujets à une violence brutale, parfois mortelle. Il a félicité le Conseil d’avoir adopté deux résolutions historiques sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre, et l’a enjoint de maintenir sa position sur cette question.

Le 50e anniversaire des deux pactes des droits de l’homme

Catarina de Albuquerque, présidente exécutive de Sanitation and Water for All Partnership, a mentionné les défis à l’universalité, l’interrelation et l’interdépendance des droits de l’homme. Le premier défi est un manque de protection légale qui conduit à une impunité pour la violation de certains droits. Le fait que certains droits ne sont pas justiciables mène à une hiérarchie de facto entre les droits. Le deuxième défi est une inégalité dans la distribution de la richesse, ce qui conduit à une violation des droits de l’homme, affectant principalement les personnes les plus vulnérables. Le troisième défi touche la stigmatisation et les tabous actuels concernant la discrimination à l’endroit des minorités sexuelles, des personnes handicapées ou des personnes appartenant à d’autres minorités. Le quatrième défi est cette idée fausse que quelques droits sont plus importants que d’autres et prennent plus longtemps pour être mis en œuvre que d’autres. Le dernier défi est procédural. L’existence de deux Pactes et de deux entités de traité mène à la fragmentation des droits. Une façon de renforcer le système de traité est de travailler sur l’unification des Comités.

Parlant au nom du Danemark, de l’Islande, de la Norvège et de la Suède, la Finlande a dit que les Pactes continuent de véhiculer l’important message et les obligations au sujet des droits de l’homme pour tous, sans égard à l’origine, le genre, la religion, l’orientation sexuelle et l’identité de genre ; ils soulignent aussi l’importance de la collaboration de la  société civile avec les entités de traité, sans intimidation ou représailles.

Introduction
Segment de haut niveau
Rapporteur spécial sur la torture
Intersectionnalités de l’oppression: les questions OSIG dans le monde des  Procédures spéciales

Rapporteur spécial sur le droit à un logement convenable

Rapporteur spécial sur les défenseurs de droits de l’homme

Rapporteurs spéciaux sur les droits de réunion pacifique et d’association, et sur les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires

Rapporteur spécial sur la liberté de religion

Rapporteur spécial sur les droits culturels

La protection de la famille

La situation des droits de l’homme dans des pays spécifiques

Commission d’enquête en Syrie

Rapporteur spécial sur les droits de l’homme en Iran

Contextes de d’autres pays

Rapport annuel du Haut-Commissaire des droits de l’homme

Débat général sur la mise en œuvre de la Déclaration de Vienne et du Programme d’action

Panel de discussions

Les droits de l’homme et le VIH/sida

Les droits de l’homme dans le courant

Le 50e anniversaire des deux pactes des droits de l’homme

Bonnes pratiques concernant le respect des droits OSIG

Approfondir l’intersectionnalité : deux résolutions controversées au 31 CDH

Résolution sur les défenseurs des droits de l’homme

Résolutions sur les Territoires palestiniens occupés

Examen périodique universel : rapports des résultats

Rapport en PDF

Pour de plus amples renseignements sur CDH31 :

Arvind Narrain | directeur à Genève | arvind@arc-international.net

Kim Vance | directrice générale | kim@arc-international.net

http://arc-international.net/global-advocacy/human-rights-council/report-on-the-31st-session-of-the-human-rights-council/

Tous les documents cites dans ce rapport sont disponibles à :

http://www.ohchr.org/EN/HRBodies/HRC/RegularSessions/Session31/Pages/31RegularSession.aspx